voyage CC 2018 Italie-Grèce-Balkans: Du 10 au 16 juin

10 juin

Départ du camping à 9 h30 après vidange et plein et quelques difficultés pour sortir vu la pente et les épingles de la voie de sortie, d’autant qu’un caravanier était arrêté à mis pente. Bref redescente en marche arrière, notre CC n’aime pas trop les démarrages en côtes lorsque la pente voisine les 18%.

Nous visons le minuscule port de Kostunica avec son départ de bateaux vers l’île voisine. Nous avons juste oublié que nous étions dimanche et qu’il fait beau. Nous voilà engagés avec une bonne dizaine de cars dans une rue de 6m de large en cul de sac avec une minuscule aire de retournement au bout. 3/4 d’heure de patience pour nous sortir de là. La visite de Kostunica sera pour une autre fois. Nous mangeons à Portocheli, station balnéaire avec bateaux de plaisance un peu plus nombreux.

Route pour Galatas, la route parfois intérieure parfois côtière nous fais découvrir une multitude de criques et d’île avec leurs lots de bateaux de plaisance, voiliers et motor-yachts.

L’île de Poros n’est séparée du continent que par un chenal de quelques centaines de mètres, c’est naturellement un superbe abrit. Et c’est tout aussi naturellement rempli de bateaux. Beaucoup de voiliers de location.

Petite balade dans l’île après une traversée de quelques minutes. Très touristique bien sûr mais très jolie.

Retour au CC pour dîner.

Parcours du jour 130 km.

le village de Poros

ruelles et escaliers

11 juin

Départ à 9h pour la presqu’île de Methanon et pour le village de Methana. La route est superbe, à Methana, nous découvrons deux petits ports de plaisance, plein de bateaux. Mais aussi un ancien établissement thermal. Nous grimpons dans la montagne pour aller vers le volcan Kaimeni Chora. Arrivé au village il reste encore pas mal de chemin à faire à pieds pour atteindre le cratère, donc nous abandonnons, le problème consiste à faire faire demi tour au CC. Opération toujours un peu crispante, mais je commence à avoir le gabarit dans l’œil et quelques éraflures sur les ailes. Tant pis pour le volcan, mais la route et les paysages qu’ils nous offrent valais les sueurs froides. La GoPro a filmé ce devrait être sympa à visionner.

Comme à notre habitude nous trouvons un bout de plage déserte pour déjeuner à l’ombre de pin parasol.

Objectif de l’après-midi, visite du site d’Epidaure. Beaucoup ruines de temples et sans les tableaux d’explications ce n’est pas facile de les imaginer, même si certains ont un début de reconstruction. Par contre l’amphithéâtre est magnifique et majestueux, c’est l’amphithéâtre le mieux conservé de Grèce. Il s’y joue régulièrement dès spectacles. L’acoustique y est notamment surprenante, même du haut des gradins tu entends parfaitement parler les gens sur la scène. Et cela date du 4 siècle avant Jean Claude.

Pour le coup la marche dans les ruines et l’escalade des gradins a bien compensé l’absence de montée au volcan.

Retour sur la côte pour notre escale de nuit, nous trouvons le petit port de Nea Ephidaurus où une escadre de voiliers est entrain de s’amarrer : 11 bateaux 2 skippers, spectacle garanti. Cela nous a rappelé les flottilles Mooring dans les Grenadines.

Aller ce soir un ce fait un petit resto.

Parcours du jour 110 km.

12 juin

Départ 8h, nous traversons une plaine d’orangers, les arbres croulent sous les fruits et débordent même sur la route. En route sur la côte Est pour terminer notre visite du Péloponnèse. Arrêt à L’outra Oseas pour la pause café, puis arrêt juste avant de franchir le fameux canal de Corinthe pour l’inévitable photo. Bon sang que c’est haut et pas large, nous n’aurons pas la chance d’y voir passer un paquebot, mais les cartes postales des divers marchands, nous montrent que certains bateaux doivent utiliser un chausse-pied pour passer par là.

Nous prolongeons notre route jusqu’à Perachora et son phare, qui ferme la côte Est du golf de Corinthe, nous y découvrons un lac d’eau salée en communication avec la mer par un canal d’une dizaine de mètres de l’âge à peine et un site archéologique autour d’ une crique minuscule au pied du phare.

Comme hier très beaux paysages, pinèdes, montagnes, vues panoramiques à couper le souffle. Odile mitraille, quand à moi je surveille la route, les épingles, la vitesse et je joue un maximum avec le frein moteur. Pas de glissières de sécurité pas souvent d’accotement, bref je préfère gérer les montées que les descentes.

Pour nous rapprocher d’Athenes, où nous comptons être demain, nous longeons la côte jusqu’à Pastha, bord de plage pour la nuit. Baignade pour Odile, mais la température de l’eau n’est pas encore dans mes critères.

Parcours du jour 123 km.

canal de Corinthe

il faut venir le dénicher là le site archéologique

je ne m'en lasse pas

13 juin

Petit déjeuner, baignade, douche de plage et en route. Pour mettre tout de suite les idées en place, en 3,5 km nous montons de 450 m.....j’ai beaucoup d’admiration pour le moteur du CC qui nous grimpe sans rechigner. Je me dis aussi que j’ai eu raison de m’obstiner sur le critère puissance lors du chois du CC. Nous avons même réussi à doubler une tortue qui montait également. L’objectif de la route c’est un grand parking sur la non moins grande marina d’Athènes. A l’arrivée en parking est vide, mais la marina est pleine et pas de petites barcasses. J’imagine que ce parking doit être saturé le WE et pendant les vacances. Pour nous c’est super la station de tramway est à deux pas, ce denier nous emmène jusqu’au centre d’Athenes, 10 km.

Sortie du tramway nous embarquons sur un bus op on op off pour un tour de la ville.

Athènes est vraiment très animée, même en plein après-midi en semaine, boutiques, le grand marché, les très nombreuses terrasses de café et restaurants et beaucoup de monde partout. En résumé le centre VL le est très attrayant, les explications en français du guide du bus, très intéressantes.

Arrêt inévitable pour monter à l’Acropole, sa grimpe mais malgré l’après-midi le vent rafraîchit bien l’atmosphère. Évidement beaucoup de touristes mais le site est grand donc cela reste acceptable.

Très gros travaux de restoration, mais de nombreuses pièces sont « parties » dans d’autres musées nationaux qui se font tirer l’oreille pour les restituer.

La suite de la balade en bus nous a conduit notamment devant le stade olympique reconstruit à l’identique du stadia mais pour les premiers jeux modernes de P. De Coubertin en 1896.

Retour au CC pour la nuit qui fut par contre assez bruyante à cause de la route.

Parcours un jours 82 Km

Pas très nombreux pour cette escale de bord de mer

l'Acropole qui domine la ville

le stade olympique

nous ne sommes pas tout seuls pour la visite

le Parthenon

14 juin

Départ 9h direction le cap Sounion et le temple de Poseidon. Le temple est sur un éperon rocheux qui surplombe la mer. Il ne reste que la trace au sol des fortifications et les colonnes du temple. La question est de savoir comment ces colonnes sont encore debout avec tous les tremblements de terre subit par cette région.

Nous longeons la côte vers le Nord, difficile de trouver un coin un peu isolé, la cote est très urbanisée et il commence à y avoir beaucoup de gens sur les plages même en semaine. Nous sommes arrêtés sur la promenade de front de mer. Jusque tard dans la nuit, les parkings et terrasses de cafés et restaurants, seront bondés.

Parcours du jour 142 km.

le temple de Poseidon sur son promontoire

15 juin

Départ 7h30 , la promenade est déserte. En route pour l’île de Eyboia en passant par le lac de retenue de Marathon. Cette île très proche du continent, au niveau de Chalkida, lui est reliée par deux ponts. Nous traversons l’île jusqu’à la pointe Nord Ouest dans l’espoir de voir des sources chaudes qui se jettent directement dans la mer. Espoir déçu on cherchera demain. Ce soir le temps est couvert avec même un grain.

Parcours du jour 225 km.

un des deux ponts qui relient l'ile au continent

pause dejeuner au bord d'un torent

tout seul au bout de l'ile

16 juin

Départ 8h30 direction Loutra Edipsou pour prendre un ferry pour retourner sur le continent et refaire la même route qu’hier. 33km de balade tranquille si l’on met de côté la traversée du petit village de Gialtra, mais sans cela où serait le plaisir.

Nous arrivons en même temps que le ferry, le temps qu’il décharge véhicule et passagers, nous prenons nos billets, à peine le CC à bord, nous voilà parti pour 40 mn de traversée sur un bras de mer on ne peut plus calme.

Sur l’autre bord nous prenons la route pour Delphes, haut lieu des différentes cultures qui ont enrichies l’histoire. Le site de Delphes, du musée au stadium en passant par les divers temples offerts en remerciement par ceux qui venaient consulter l’Oracle, s’échelonne à flan de montagne, pas d’une quelconque colline. Détruit par plusieurs tremblements de terre et reconstruit et ainsi de suite, il reste peu de choses debout. L’amphithéâtre est ce qui est de mieux conservé. Néanmoins le site est grandiose et vaut la peine de grimper. La visite du musée est d’autant plus intéressante que tous les éléments exposés ont une explication en français.

Après cela nous en avons un peu plein les jambes, direction le camping voisin pour douches, mise à jour du blog et se reposer un peu.

Parcours du jour 129 km.